MARIUS LORIS

Bourgeoisie: nom à consonance dominante.

L’enkysté de tous ses préjugés géologiques. Il faudrait la destruction d’une matière fissible (la bourgeoisie) – une vieille idée atomique – atomisée (l’idée) depuis trop longtemps, éparpillée (l’idée) par cerveaux perdus, par cerveaux interposés atomisés (l’idée) par leurs préjugés atomiques, elle s’est fait oubliée (l’idée) de la destruction de cette matière fissurée mais jamais claquemurée, toujours à emmerder, à bailler ses préjugés géologiques, à dire ce qui est, à dire ce qui se fait, à dire son monde, à lire Le Monde dans les chiottes découpées sur la rondelle des toilettes et du saucisson de la pensée, paraît que c’est un gros mot (la bourgeoisie) tant pis, elle rétorque « c’est celui qui dit qui est » (la bourgeoisie) et hop le tour est joué, oubliée déjà (l’idée) car la digestion a commencé, elle a tout avalé (la bourgeoisie) elle a avalé les vieux gauchistes qui n’étaient pas pauvres, elle a avalé aussi les pauvres qui n’étaient pas gauchistes, avalé les pauvres tout court, avalé ceux qui n’en avaient pas (d’idée), elle les a avalés en rondelle de sa pensée pour les digérer en quelque chose de socialement comestible, en quelque chose de possible, de non-fissible qui n’y ressemble pas (à l’idée) mais à la bourgeoisie, en quelque chose de mangeable, d’avalable en un trait, en une rondelle, en quenelle de sa pensée, avalé au fond d’l’intestin bêle.
(Syn) le grand estomac, la digestion de tout ce qui n’est pas d’elle, de ce qui fait grossir, de ce qu’il faut engloutir.
(Ant) La Révolution : une lente opération de déglutition, un procédé vomitif.

Burguesía: sustantivo de consonancia dominante.


El enquistamiento de todos
los prejuicios geológicos propios. Haría falta la destrucción de una materia fisible (la burguesía) –una vieja idea atómica– atomizada (la idea) desde hace demasiado tiempo, esparcida (la idea) en cerebros perdidos, en cerebros interpuestos atomizados (la idea) por sus prejuicios atómicos, cayó en el olvido (la idea) de la destrucción de esa materia resquebrajada pero nunca amurallada, siempre jodida, bostezando sus prejuicios geológicos, diciendo lo que es, lo que se hace, contando su mundo, leyendo Le Monde en los cagaderos recortados sobre la rodaja de los aseos y el salchichón de la mente, al parecer es una palabrota (la burguesía) pues nada, ella replica “el que lo dice lo es” (la burguesía) y listo, olvidada ya (la idea) pues la digestión ha empezado, se lo ha tragado todo (la burguesía) se ha tragado a los viejos izquierdistas que no eran pobres, se ha tragado también a los pobres que no eran de izquierdas, se ha tragado a los pobres y punto, tragado a todos los que no la tenían (la idea), se los ha tragado en rodajas de pensamiento para digerirlos como algo socialmente comestible, algo posible, no-fisible que no se parezca (a la idea) sino a la burguesía, en algo comible, tragable de una sola vez, en una rodaja, en quenelle de su pensamiento, engullido al fondo del intestino que bala.

(Sin.) El gran estómago, la digestión de todo aquello que no le pertenece, de lo que hace engordar, de lo que hay que engullir.
(Ant.) La Revolución: una lenta operación de deglución, un proceso vomitivo.

(Traducción de Miguel Armas)



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APRÈS

Après nous l’avons attendu toute notre vie

Après nous avions rêvé d’autre chose

Après c’est maintenant

Le présent qui se fracasse sur la gueule

Des échafaudages qui s’écroulent

Des paroles dégoupillées

Massacre de mains coupées

Les gargouilles qui te crachent dessus

La vindicte et l’unanimisme

Les cris de guerre et les drapeaux

Après la sensibilité vaut tripette

Après ce sont les bruits de bottes que fait la pensée en marchant

Après ce sont les Marseillaises et les flingues

Après il n’y aura peut-être plus rien

Après est déjà avorté

Paquet de haines sales compassées

Paquet de peurs décomplexées

Feria des frousses apoplexiques

Ça craque à l’intérieur des gens

Tout se délite de l’intérieur

Des types s’écroulent

Des types clamsent d’humiliation

Des types crèvent d’avoir eu raison

Les gens claquent dans leur solitude

Après c’est la barbarie insidieuse

Après c’est la violence inerte qui t’attrape à la gorge

Nous sommes tous caporalisés

Nous sommes tous d’accord

Après il y aura le feu

Un embrasement de flammes brunes


DESPUÉS

Después lo hemos esperado toda nuestra vida

Después habíamos soñado otra cosa

Después es ahora

El presente que se hace pedazos sobre la jeta

Andamios que se desploman

Palabras desengranadas

Masacre de manos cortadas

Las gárgolas que te escupen encima

La vindicta y el unanimismo

Los gritos de guerra y las banderas

Después la sensibilidad no vale un comino

Después viene el ruido de botas que hace el pensamiento al caminar

Después vienen las Marsellesas y las pistolas

Después no habrá quizás nada más

Después ya está abortado

Paquete de sucios odios acompasados

Paquete de miedos desacomplejados

Feria de canguelos apopléjicos

Esto se hunde en el interior de la gente

Todo se disgrega desde el interior

Tipos que se desploman

Tipos que la diñan de humillación

Tipos que mueren por haber tenido razón

La gente la palma en su soledad

Después viene la barbarie insidiosa

Después viene la violencia inerte que te agarra el cuello

Estamos todos caporalizados

Estamos todos de acuerdo

Después vendrá el fuego

Un ardor de llamas pardas


(Traducción de Blanca Camell)




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DIRE OUI

Dire oui. Hocher de la tête. Acquiescer. Etre d’accord tout le temps. Etre de l’avis du chef. Lui dire oui. Surtout quand il vous dit quelque chose. Obéir c’est bien. Dire oui c’est bien. Alors on est d’accord. La façade s’accorde bien. On est en plein dans la façade. La façade c’est la gueule du chef. On a toujours un chef. On est toujours le chef de quelqu’un. Par exemple j’étais l’autre jour au travail mon chef me dit de venir. Je viens. Taper le rapport. Je tape. Préparer la réunion. Je prépare. Ouvrir des bouteilles. J’ouvre. Apprendre à fermer ma gueule. Je la ferme. Surveiller les stagiaires. Je surveille. Téléphoner aux sous-traitants. Je téléphone. Etre plus entreprenant. J’entreprends. Etre à l’heure. J’arrive à l’heure. Présenter une lettre de démission. Je démissionne. Merde. Si j’obéis jusqu’au bout j’ai plus de boulot. Alors faut faire plus. Etre performant. Comme au pieux. Avoir de l’endurance. Faire des pointes de vitesse. Toujours à fond. Un manager c’est ça. Un leader. Un propagateur d’enthousiasme. Un type qui bande tout le temps. Comme ça c’est plus simple avec les filles. Je le vois mon chef il les a toutes dans son bureau. Il se les est toutes faites. Il doit bander tout le temps lui. Elles lui mangent dans la main les nanas du bureau. L’autorité de la performance. J’aimerai être comme lui, mon chef, toujours bien propre, beau costard, belle gueule fraiche rasée, attaché case en cuir, sourire dents vernies, grosse montre, stylo plume or, l’humour toujours affuté, le rire gras et généreux, un corps d’athlète. Comme lui courir le soir après le bureau, retrouver ma femme au restaurant, ma maîtresse à l’hôtel, voyager en business class, rouler en merco. Je l’aime mon chef. Il dit qu’un jour je serai à sa place. Il dit qu’un jour ça sera moi. Il dit que si je me donne du mal. Il dit l’effort paie toujours. Il dit le travail rend libre. Il dit la joie c’est le travail bien fait. Il dit vous aurez une augmentation. Il dit virez-moi ces syndicalistes. Il dit les actionnaires en veulent plus. Il dit ce soir je vous emmène en soirée. Il dit cette fille là t’aime bien. Il dit champagne pour tout le monde. Il dit vive la boîte. Il dit vous êtes mon ami. Et moi je dis oui. Dire oui c’est important. Je dis que moi aussi c’est mon ami. Enfin je crois. Je dis ça pour être d’accord avec lui. Obéir encore un petit coup. Il a l’air de m’apprécier. J’aurai le poste de Cédric Barroso. Et après celui de Cécile Lizzardi. Et après le sien quand il sera chef des chefs. Et moi aussi je banderai tout le temps. Alors à moi le grand bureau en acajou et la vue sur la Tour Eiffel. A moi les petits fours et les réunions. A moi de coordonner. A moi de décider. A moi de jouir. A moi de chier à toutes les heures. A moi le gros salaire. A moi les vacances pépères. J’en rêve, j’en sue j’en pleure. J’en crève j’en rie j’en meurs. En attendant je dis oui. L’obéissance c’est gratuit. C’est ma carrière tracée. Dire oui c’est mon assurance vie. C’est 100% garantie. Cinq années à dire oui. J’ai la langue rabotée par ce mot. Je le gerbe ce mot.
Mes jeunes ailes sont bien sales. Il m’a bien niqué le chef. Sous ses airs dragueur. Ce charmeur de serpent. Une sale race de fainéant, voilà c’que je suis. Il me l’a dit. Sans forcer. Sans gueuler. En 5 ans j’ai compris. Au début j’attendais, toujours à la même place. La crise qu’il disait. Les marchés sont frigides. Et puis ton manque d’investissement. Et puis j’ai baissé de régime. J’ai pas redressé la barre. J’ai pas suivi le rendement. Turnover oblige, faut que ça tourne, que ça bouge. Une entreprise c’est comme un couple. Parfois ça tient parfois ça casse qu’il dit le chef. Moi, il veut que jme casse. J’ai plus ma place. Je suis la corde rongée. La planche pourrie du bureau. Un bon à rien. Du prêt à jeter. Tout juste bon à dire oui. Je reste des heures à grenouiller derrière mon écran et mon clavier poisseux à force de chips et de sucreries. Il y a des morceaux de chocolat coincés sous la lettre Z. Je tape des rapports inutiles. J’essaie d’éviter d’utiliser la lettre Z. Je fais des photocopies puériles. Je joue au sudoku. Le chef m’invite plus. Je suis plus dans les soirées. Ce sont les jeunes loups qui y vont. Des jeunes futurs ex espoirs. Des chefs avortés. Avortés dans le ventre du grand chef. Un putain de stérilisant le chef. Un désherbant pour les mauvaises graines d’entreprise. Un agent orange pour les comme moi. Les usés avant l’heure. Même un placard voudrait pas de moi. Alors je suis tout foireux. Faut que je fasse mon autocritique. Faut que je dise ce qui va pas. Je sais pas si le chef a changé ou si c’est moi qui ai merdé. J’aurai une prime si je dis les bonnes choses. Si je dis encore oui. Si je dis : je pars donc je suis. Le chef serait content. Il y aurait une fête de départ. Celle-la je serai invité. Il y aurait les nanas du bureau que j’ai pas serrés. Il y aurait les jeunes loups avec la larme à l’œil. Et l’accolade du patron. Peut-être un stylo plume en or ou une montre ou un billet pour Hawaï ou un saut en parachute. Ça faudrait peut-être pas. Peut-être que je le sortirai pas le parachute. Je veux dire volontairement. Comme ça je serai vraiment plus bon à rien. Et j’entendrai plus le patron. Ni les jeunes loups. Ni les nanas du bureau. Ni le bruit de la photocopieuse. Ni de la voix l’ordinateur qui s’allume. Ni le grincement de la chaise de bureau. Ni le tapotement des doigts sur le clavier poisseux. Pourvu qu’ils m’offrent ça. Comme ça je serai une écrasé comme une crêpe. Comme ça ils pourront plus faire de crêpes party au bureau. Comme ça je serai toujours là à les emmerder, dans un coin de leur crâne. Et moi, peinard, plus à rien à branler du bureau. Plus rien à foutre de tout ça. Faut y songer. Pourvu que ça soit un saut en parachute. Un saut bien haut. Un saut de l’ange pour finir. Et pourquoi pas m’écraser si possible sur la tour du bureau. Ils me verraient tomber. Ils me demanderaient ne fait pas ça. Arrête ta chute. Ne saute pas Francis. Et moi cette fois je dirai non.

DECIR SÍ

Decir sí. Asentir con la cabeza. Consentir. Estar siempre de acuerdo. Opinar lo mismo que el jefe. Decirle que sí. Sobre todo cuando te dice algo. Obedecer está bien. Decir sí está bien. Entonces estamos de acuerdo. La fachada coincide. Estamos de lleno en la fachada. La fachada es la jeta del jefe. Siempre se tiene un jefe. Siempre se es el jefe de alguien. Por ejemplo el otro día estaba en el trabajo mi jefe me dice que venga. Vengo. Que teclee el informe. Tecleo. Que prepare la reunión. Preparo. Que abra botellas. Abro. Que aprenda a callarme la boca. Me callo. Que supervise a los de prácticas. Superviso. Que llame a los subcontratistas. Llamo. Que sea más emprendedor. Emprendo. Que sea puntual. Soy puntual. Que presente una carta de dimisión. Dimito. Mierda. Si obedezco hasta el final me quedo sin curro. Entonces tengo que hacer más. Ser competente. Como en la cama. Tener aguante. Hacer máximos de velocidad. Siempre a tope. Un director es esto. Un líder. Un tipo que la tiene todo el día dura. Así es más fácil con las chicas. Mi jefe yo lo veo las tiene a todas en su despacho. Se las ha hecho a todas. El tío debe tenerla siempre empalmada. Las tías del despacho le comen de la mano. La autoridad de la competencia. Me gustaría ser como él, mi jefe, siempre tan pulcro, buen traje, bonita cara fresca afeitada, maletín de cuero, sonrisa dientes brillantes, importante reloj, pluma estilográfica de oro, el humor siempre afilado, la risa grande y generosa, cuerpo de atleta. Como él correr por la tarde al salir del despacho, encontrar a mi mujer en el restaurante, a mi amante en el hotel, viajar en clase business, conducir un Mercedes. Me gusta mi jefe. Dice que un día estaré en su lugar. Dice que un día yo seré esto. Dice que si trabajo duro. Die que el esfuerzo siempre vale la pena. Dice el trabajo te hace libre. Dice la alegría es el trabajo bien hecho. Dice tendrás un aumento. Dice despídeme a estos sindicalistas. Dice los accionistas quieren más. Dice esta noche te llevo de fiesta. Dice a esta chica de allí le gustas. Dice champán para todo el mundo. Dice viva la empresa. Dice eres mi amigo. Y yo digo sí. Decir sí es importante. Yo digo que para mí él también es mi amigo. En fin eso creo. Lo digo para estar de acuerdo con él. Obedecer todavía un poco más. Parece tenerme aprecio. Tendré el puesto de Cédric Barroso. Y después el de Cécile Lizzardi. Y después el suyo cuando él sea jefe de los jefes. Y yo también la tendré siempre empalmada. Entonces para mí el gran despacho de caoba y las vistas de la Torre Eiffel. Para mí las pastas y las reuniones. Para mí el coordinar. Para mí el decidir. Para mí el correrme. Para mí el joder a todas horas. Para mí el gran salario. Para mí las vacaciones tranquilas. Por esto sueño, sudo, lloro. De esto reviento, me río, muero. Mientras espero digo que sí. La obediencia es gratis. Es mi carrera señalada. Decir sí es mi seguro de vida. Es 100% garantía. Cinco años diciendo que sí. Tengo la lengua formada por esta palabra. Esta palabra yo la poto. Mis jóvenes alas están bien sucias. Me ha jodido bien el jefe. Con sus aires de ligón. Este encantador de serpientes. Una sucia especie de vago, eso es lo que soy. Me lo ha dicho. Sin forzarse. Sin gritar. Al cabo de cinco años lo entendí. Al principio esperaba, siempre en el mismo puesto. La crisis decía él. Los mercado están apáticos. Y encima tu falta de inversión. Y encima bajé el ritmo. No enderecé el timón. No seguí el rendimiento. El volumen de los negocios lo obliga, hace falta que esto funcione, que esto se mueva. Une empresa es como una pareja. A veces se mantiene a veces se rompe dice el jefe. Quiere que me vaya. Ya no tengo mi puesto. Soy la cuerda roída. La tabla podrida del despacho. Un cero a la izquierda. De usar y tirar. Solo bueno en decir sí. Me quedo horas murmurando detrás de mi pantalla y mi teclado pegajoso de tantas patatas fritas y dulces. Hay trozos de chocolate atrapados bajo la Z. Tecleo informes inútiles. Intento no utilizar la Z. Hago fotocopias pueriles. Juego al sudoku. El jefe ya no me invita. Ya no voy a las fiestas. Son los nuevos trepas quienes van. Los jóvenes futuros ex promesas. Los jefes abortados. Abortados en el vientre del gran jefe. Un puto esterilizador el jefe. Un herbicida para malas semillas de la empresa. Un agente naranja para gente como yo. Los usados antes de hora. No valgo ni para lo peor. Porque soy un fracasado. Necesito hacer autocrítica. Necesito decir qué es lo que no funciona. No sé si el jefe ha cambiado o si soy yo quien la cagó. Tendré una prima si digo lo que toca. Si vuelvo a decir que sí. Si digo: me voy, luego existo. El jefe estaría contento. Habría una fiesta de despedida. A esta me invitarían. Estarían todas las tías del despacho que no me he ligado. Estarían los jóvenes arribistas con una lágrima en el ojo. Y el abrazo del patrón. Quizás una pluma de oro o un reloj o un billete para Hawái o un salto en paracaídas. Esto tal vez no haría falta. Quizás el paracaídas yo no lo sacaría. Quiero decir voluntariamente. Así realmente ya no sería bueno para nada. Y ya no escucharía al patrón. Ni a los jóvenes trepas. Ni a las tías del despacho. Ni el ruido de la fotocopiadora. Ni la voz del ordenador que se enciende. Ni el chirrido de la silla del despacho. Ni el golpeteo de los dedos contra el teclado pegajoso. En el caso de que me regalaran esto. Así quedaría aplastado como una crepe. Así ellos ya no podrían montar fiestas de crepes en el despacho. Así estaría siempre allí para joderlos, en un rincón de su cráneo. Y yo, en paz, ninguna mierda más que hacer en el despacho. Me importa una mierda todo esto. Debería pensarlo bien. En el caso de que fuera un salto en paracaídas. Un salto muy alto. Un salto del ángel para acabar con todo. Y por qué no si puedo estrellarme sobre la torre del despacho. Me verían caer. Me pedirían no hagas esto. Detén tu caída. No saltes Francis. Y yo esa vez diría que no.


(Traducción de Marta Camell)

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